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Comme Steph fesait le pont, on a reloué une pelleteuse (pour 3 jours) pour recommencer ou plutôt finir de casser la dernière cuve.

Cette fois-ci, il a pris une 1,5t. Et bien entendu pour que l'équipement soit complet nous avons de nouveau notre ami le BRH.

Pendant que je suis au travail, Steph joue de nouveau avec son joujou préféré. Et il casse, et il casse.

Il est aidé par notre voisin José (Grand Ouvrier pas cher ) qui lui coupe les ferrailles avec la cisaille.

A la fin du premier soir de travail, il ne reste plus grand chose des murs, par contre le tas de gravats commence à devenir imposant.

Comme Stef aime beaucoup sa pelleteuse le lendemain il y retourne 

Il a fait une rampe avec les gravats pour escalader la semelle de la cuve.

Le 17 juillet au matin on ne voit plus le sol tellement il y a de gravats.

Pour pouvoir progresser , séance de déferaillage, cela évitera d'arracher les flexibles du BRH (hydrolique).

Dans la journée malgré des arrêts de la pelleteuse qui avait trop chaud, "le castor" continue à creuser.

A la fin de ce long week-end de vacance , mais surtout de travail pour Steph (pelleteuse : 9h-19h et crépi du mur de clôture : 19h 22h ) le match entre la cuve et Steph se finit par : la cuve 0 Steph 1.

Comme Steph a la pelleteuse, il en profite pour applatir le coin repas du jardin, fatalitas, cette dernière ayant toujours très chaud, il n'a pas pu finir le coin de la piscine des razmokettes.

Nous continuons comme vu précédemment à monter notre clôture, que nos voisins surnoment "Berlin"...

Bientôt nous ne verrons ni nos voisins Domi et José, ni les garages.

Nous en sommes déjà à 150 parpaings pour la plus grande longueur et 55  pour la petite soit un total de ... comptez :oD .

Steph nettoie le vieux mur qui est au dessus du pressoir, nous allons faire le platbord pour bâtir le dernier morceau de la clôture.

Le 5 juillet, il fait le coffrage avec des morseaux du plancher de la cave. Il utilise également les fer à béton des citernes.  "Rien ne se perd, rien ne se crée, tout se transforme"... enfin, se réutilise dans notre cas... "Du bétôn tu viens, au Bétôn tu retourneras.    

On est repartis pour un petit tour de bétonnière.

Le  8 juillet, démoulage et on monte les 3 derniers rangs d'agglos.

Puis on continue les rangs manquant sur le reste du mur.

Il ne nous reste plus qu'à faire l'arrasé de ceinture pour que le mur soit fini et ensuite le crépir.

En résumé pour faire un mur de 25 mètres de long sur, au plus haut coté rue, 2,5 mètres, nous avons utilisé :

• 100 parpaings à bancher,
• 315 parpaings
• 4 tonnes de sable et le ciment qui va avec.

Stef fait le coffrage pour le pillier qui joint les deux partieS qui ne sont pas alignées. Comme d'habitude il utilise le fer a béton de la cave et un reste de radier en rouleau (nota : si vous devez couler une dalle ou une chape : n'utilisez pas de radier en rouleau, c'est une M.... à dérouler et à maintenir au sol, préférez les plaques de radier souder, plus cher, mais plus simple et d'un meilleur rendu !) et cette fois des plaques d'OSB pour que le résultat soit "joli".

Le mur et le coffrage au matin du 16 juillet vu côté de la rue.

Ca y est, c'est décidé, nous allons finir le mur... de Berlin... Après avoir réalisé un semelle assez conséquente, 1 tonne de ciment et 7.5 tonnes de mélange, nous montons les parpaings à bancher, une centaine. pour être sur que cela tienne, stef fait du béton à 750 kg... genre blockhaus.

Pour évacuer l'eau et éviter qu'elle force trop nous faisons quelques "barbacanes", des tubes de pvc traversant.

L'intérieur des parpaings à bancher est feraillé, avec du fer à beton de récup, celui des cuves.

Afin de lier le nouveau mur aux morceaux existants, nous optons pour la simplicité, coffrage. Le 12 juin on en est là.

Nous avons fait 4 rangées de 25 parpaings à bancher soit 100 tout rond. Devant ces agglos nous mettrons les gravat des cuves, ce qui ferra un bon drain et nous permettra d'égaliser le jardin sans avoir à acheter de terre.

Ensuite nous faisons l'arasée du mur. Pour cela, un coffrage sur toute la longueur. Comme nous faisons dans la récupération, nous utilisons les morceaux du plancher qui était dans la cave.

Nous armons l'intérieur du coffrage avec du fer à béton et du béton, toujours à 750kg/m3. Nous laissons sécher. Le 16 juin l'arasée est finie.

Nous sommes le week-end du 23 avril et nous continuons à casser la cuve.

Ce dernier bloc était composé de trois cuves, deux moyennes et une petite.

Nous avons repris la pelleteuse avec le BRH. Comme celle-ci est plus petite, Stéphann peut mieux manoeuvrer.

A 20h le samedi voilà où nous en sommes :

Et un petit aperçu en vidéo pour vous faire participer au tac tac tac: 

Le 24 avril chez les Maunier que fait-on? On casse et on casse encore.

Stéphann enlève les ferailles qui le gènent et devinez ce qu'il continue à faire... Il casse. Le voisin le surnomme même le castor.

Voici une autre technique en vidéo de la destruction du mur : Destruction cuve 4.3

Et on continue de nouveau à casser et couper les fers à béton.

et même parfois de manière perrileuse :

Le lundi de pâques, comme les filles sont en vacances à la montagne, il n'y a pas de pause pour les braves. On continue sur la dernière cuve. Le béton a l'air de mauvaise qualité, il est mou selon stef.

Avant d'enlever les gravats une petite vidéo de la fin de la destruction de la cuve : destruction cuve 4.4

A la fin du week-end de pentecôte il ne reste plus grand chose à casser... snifffff :

Le 22 avril nous louons de nouveau la pelleteuse, une 3,5t ce coup-ci.

Stef avait rentré du balast qu'il étale avec la pelle à l'endroit où l'on gare les voitures.

Stef damme une première fois avec les chenilles, puis Syl finit avec le L200.